vendredi 19 décembre 2008

Bienvenue à Agathe

Manon découvre ce matin sa petite soeur Agathe.
Joie tendre partagée avec la maman




Ma seconde petite fille, Agathe, est née le 18 décembre.

Je lui souhaite une vie pleine de joies colorées, riches et changeantes, avec des paniers pleins de petits et grands bonheurs.

Sa mère - ma fille Laurence - lui apprendra la musique et le chant, sa soeur - ma petite fille Manon - lui fera découvrir les merveilleux patouillis des couleurs mélangées dans l'eau puis étalées sur le papier, sa grand'mère sera sa grande initiatrice dans le monde mystérieux des confitures et de la gastronomie française...

Mille baisers à Agathe




jeudi 4 décembre 2008

La Ferté sous Jouarre

La Ferté sous Jouarre - Le pont de la ville

Huile aquarellée sur papier, marouflé sur panneau
Signé Peqa 03 en bas à gauche
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Ce blog illustre surtout des promenades vers des lieux qui me sont chers: la Franche Comté (ma terre natale), le Midi dont je suis amoureux depuis bien longtemps pour ses lumières, ses paysages, la douceur de l'air et celle de la mer, la Hollande que je découvre petit à petit sans jamais me lasser...

Mais je réside à la Ferté sous Jouarre et il m'arrive d'y peindre lorsque l'eau de la Marne et la lumière se marient en éclats colorés.

Le point central de la ville se situe au "Pont de la Ville", pont enjambant la Marne entre deux vieux quais qui ont vus beaucoup de pages d'histoire.

C'est là que Louis XVI s'est arrêté pour une nuit à son retour de Varennes. C'est là aussi, en septembre 1914, que les armées françaises et anglaises ont stoppé, puis repoussé, les unités avancées de l'armée allemande. Ce pont a été pris et repris plusieurs fois en une semaine, détruit et reconstruit... Beaucoup des maisons des alentours - dont la mienne - portent encore des cicatrices apparentes de cette bataille.
C'est aussi le long de ces quais qu'étaient chargées les lourdes pierres meulières, expédiées au quatre coins du monde pour broyer le grain.

La Marne a oublié tout cela... mais elle s'enflamme parfois, les soirs d'été, lorsque le soleil décline vers l'Ouest.

C'est ce moment de lumière ruisselante que j'ai conservé dans cette petite peinture.

vendredi 28 novembre 2008

Jean Michel FAUVET (2)

Jean Michel Fauvet - L'envol des Flamands
Huile sur toile
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Jean Michel Fauvet - Autoportrait (2008)
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Jean Michel Fauvet à Saint Cyr sur Morin, en septembre dernier, à l'occasion d'une expositon personnelle qui rassemblait une quarantaine d'oeuvres. Il faut dire que Saint Cyr sur Morin est, depuis un bon siècle, un haut lieu de la peinture dont l'histoire a commencé avec Boronali...Beaucoup de peintres vinrent ensuite peindre le long des berges du Morin et au pied des collines de la vallée... Avec d'excellentes raisons d'ailleurs car cette vallée offre des lumières incomparables. Elle a offert longtemps aussi de grandes convivialités entre artistes, animées par Mac Orlan (qui avait établi son refuge à Saint Cyr sur Morin et y recevait ses vrais amis...Juliette Greco, Brassens... mais aussi quelques peintres dont André Planson qui avait, comme Mac Orlan, le goût de ces terres riches bordant la Champagne).


Jumelée avec la commune "libre" de Montmartre, Saint Cyr sur Morin a été longtemps la "résidence secondaire" des artistes de la Butte...et d'ailleurs.
Jean Michel Fauvet est évidemment à l'aise dans cette ambiance respirant de partout l'art et la peinture.

Après 30 ans (j'avais accroché ses oeuvres en 1979 à la Ferté sous Jouarre), l'homme s'est renforcé sur ses meilleurs registres: la couleur et le mouvement tout en conservant et en épanouissant sa convivialité, sa douceur, sa sensibilité et son goût pour un travail achevé et pur.
Un bref billet ne permet pas de publier tout ce qui mériterait le l'être et j'ai du abandonner ses paysages de la Ferté sous Jouarre, de Saint Cyr...

Pour faire le parallèle avec mon premier billet sur Jean Michel Fauvet j'ai conservé de cette exposition un autoportrait au dessin, très remarquable dans ses volutes et ses courbes et "L'envol des flamands", peinture superbe de mouvement et de couleurs. Mais il y avait aussi un coq en mosaïque, absolument époustouflant!

Jean Michel Fauvet s'affirme de plus en plus comme un artiste mûr, maîtrisant parfaitement sa palette et sa touche. Ses couleurs rayonnent!

lundi 24 novembre 2008

Jean Michel FAUVET (1) - La Ferté sous Jouarre

Jean Michel Fauvet - Vue sur la Ferté sous Jouarre
Dessin préparatoire (1978/79)
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Jean Michel Fauvet - Vue sur la Ferté sous Jouarre
Huile sur toile - Format 40F - Signée Fauvet en bas à droite
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Jean Michel Fauvet faisait partie de ces jeunes peintres talentueux invités par André Planson lors de sa grande exposition rétrospective de 1979 à la Ferté sous Jouarre. Jean Michel Fauvet était sorti des Beaux Arts au début des années 1970 et peignait par passion en centrant son travail sur des couleurs simples, toutes issues des couleurs primaires. Son oeil était amoureux des courbes pures et régulières à partir desquelles il donnait les volumes et le mouvement. Chacune de ces toiles était préparée avec minutie et réflexion au travers de multiples dessins et esquisses.

Je donne ci-dessus l'une des toiles exposées en 1979 et l'un de ses dessins préparatoires. Oeuvre originale dans sa conception, très structurée et s'ouvrant sur l'espace de la ville entourée de ses collines et arrosée paresseusement par la Marne. Cette toile a la particularité de contraindre le regard à la promenade et à la rèverie par le rythme vif des taches de couleurs et la géométrie ondoyante de la composition.
Elle me tient compagnie dans mon bureau, toute proche du paysage qu'elle représente.


Le dessin dont elle est issue est une parfaite illustration des travaux préparatoires de Jean Michel Fauvet. Dessin à la fois simple et torturé, ouvert...invitant déjà - et sans contrainte - à suivre les courbes et les volumes...

dimanche 23 novembre 2008

Les chats

André Vaxelaire - Chat perdu sans collier
Fusain et sanguine
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Amour (ma chatte sauvage) à l'atelier
Huile sur papier marouflé sur panneau - Signé Peqa 03
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Les chats, tendres et mystérieux, présents et discrets, toujours occupés à des tâches inconnues, distribuant sans compter les câlins...mais souvent sans excès de familiarité...sont évidemment les amis des peintres dont ils partagent la sensibilité et le goût de l'observation.

Ma chatte, "Amour" pour les intimes, vient parfois me tenir compagnie à l'atelier. Son regard profond, caché au fond de ses yeux verts, parcourt les toiles dispersées en vrac. Elle n'y attache aucune importance...Mais ce lieu doit être pour elle un lieu de calme, de repos, aux odeurs étranges. Elle sait aussi qu'elle va y recevoir de temps à autre une caresse entre les oreilles ou le long du cou, endroits pour lesquelles elle supporte notre affection et vient parfois la chercher. Car "Amour" est une dame fort indépendante, semi sauvage, qui préfère de loin flâner dans le jardin - même l'hiver - que venir au coin du feu. Elle protège farouchement son indépendance et nous contraint à la respecter...
La voici donc ci-dessus, en méditation sur le dos du fauteuil de l'atelier...


Sous le titre "Chat perdu sans collier" André Vaxelaire nous propose un très beau fusain sur le même thème. La douceur de ce chat vient s'épanouir dans les bras chaleureux de sa petite fille. Scène quasi familiale, familière aux amoureux des chats...

lundi 10 novembre 2008

Courmes en Novembre

Courmes en Novembre
Huile sur toile 50 X 60 - Signée Peqa 78
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Cette peinture est ancienne, près de 30 ans déjà!

A ce moment de l'année le village de Courmes se referme pour l'hiver, sur sa vie secrète. Les feuilles des chènes sont roussies par les premières gelées et les herbes des terrasses se teintent de jaune. Le ciel, qui prend des couleurs blanc et ocre, respire encore la mer au delà de Gourdon et du Pic des Courmettes. C'est le grand calme. La nature est rendue aux cerfs libres et fiers qui se promènent sur les planches de la montagne.

Je mets cette peinture ici en clin d'oeil aux amoureux des montagnettes de Courmes, tout particulièrement au petit groupe de randonneurs de Coursegoules que l'hiver n'arrête pas dans leurs promenades de découvertes, de liberté et de détente dans ces superbes sites.

mercredi 29 octobre 2008

Hiver à Tarragnoz

Hiver à Tarragnoz - Huile aquarellée sur papier
Peqa 2007
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Les canards de Tarragnoz - Huile sur toile (10F)
Signé Peqa04 en bas à droite
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J'ai donné ici quelques peintures de Tarragnoz au printemps et en été. L'hiver habille ce lieu de couleurs et de transparences bien différentes, tout aussi profondes mais plus mystérieuses. Le Doubs prend alors ses teintes vert foncées, presque noires. Le ciel devient diaphane, pâle... avec des roses froids en soirée.

Mais les canards continuent leurs promenades le jour et somnolent dans l'eau froide la nuit.
Les deux peintures ci-dessus tentent de rendre cette atmosphère particulière.

jeudi 9 octobre 2008

La dégustation des mûres

La dégustation des mûres - Huile sur toile - Format 15F
Signé Peqa08 en bas à gauche
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En promenade, avec mes petits enfants, jumeaux.

lundi 6 octobre 2008

Le Cusancin

Le Cusancin - Le gué des bûcherons
Huile sur toile - Signé Peqa04 (en haut à droite sur la pelouse)
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Le Cusancin au printemps - Huile sur toile
Signé Peqa04 en bas à gauche
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Le Cusancin est une petite rivière, fraîche, discrète et rapide qui vient se fondre dans le Doubs, après un dernier passage le long d'un moulin, à hauteur de la large courbe à l'entrée de Baume les Dames.
Rivière à truite, pure, chantant doucement à chaque cascade et formant ensuite des petits miroirs au travers desquels on devine les galets usés par le temps...

La route épouse les sinuosités de la rivière qui se love dans un vallon tendre, riche du vert des prairies, des forêts de hêtres et parfois des forêts plus sombres et majestueuses des épicéas.
Depuis fort longtemps c'est un lieu de promenade en famille, ce qui était encore le cas samedi dernier. Il s'agissait de fêter 40 années de bonheur et ce lieu de paix, de couleurs, de soleil et de calme vrai est donc venu contribuer à cette fête chaleureuse.
Au fil des années j'ai fait quelques peintures de cette vallée.

La première est simplement une petite cascade comme il y en a des dizaines le long de la vallée. Un arbre y a planté ses racines et s'y accroche avec force. J'ai nommé cette peinture "Le gué des bûcherons", ce qui n'est certainement pas le vrai nom de ce site. Mais, ce jour là, tout près de Guillon les Bains, des bûcherons descendaient des troncs d'épicéas vers la route et franchissaient la rivière à cet endroit. Je les ai observé un moment...
La seconde présentée ici est celle des lumières de printemps alors que l'eau est encore bleuetée de l'eau de neige. La vallée se réveille alors avec un grand éclat de joies colorées.

Souvenirs de lumières riches et parfaites.

dimanche 24 août 2008

Peqa - Vieux papiers (1)

L'aiguière persanne de la cuisine
Aquarelle Peqa non datée (1976?)



L'été donne l'occasion - rare dans l'année - de faire un peu de rangement dans l'atelier. Le tri des vieux papiers s'accumulant dans les classeurs révèle toujours quelques surprises en dessins, lavis et autres aquarelles rapidement posées puis oubliées, parfois pendant de longues années.


L'aiguière persanne de la cuisine fait partie de ces petites choses que l'oeil retrouve avec plaisir et qui, finalement, échappent au feu du grand nettoyage...


Aquarelle non datée, sans doute de 1976 ou avant. Elle n'avait pas vu le jour depuis cette période

samedi 23 août 2008

René Collamarini - Sculpture (3)

René Collamarini - Sanguine


René Collamarini - Couple de danseurs - Tirage en bronze


Il était bien difficile, lorsqu'on rendait une visite d'amitié à "Colla" dans son atelier de la rue Tourlaque, de ne pas tomber sous le charme des pièces dispersées dans l'atelier. A la fin de sa vie, Collamarini, fatigué d'avoir travaillé de lourdes pièces de marbre pendant des décennies, travaillait sur des petites pièces en y prenant un immense plaisir.
C'est ainsi que ce "Couple de danseurs" me lança un message d'affection auquel je n'ai pas résisté...
Collamarini, toute sa vie, et comme tous les sculpteurs, a beaucoup travaillé à la sanguine les modelés de ses oeuvres. Ce travail, franc et sensuel, souvent très expressif, touche évidemment le coeur. Il était bien rare que je ne revienne pas d'une visite chez "Colla" s'en m'être laissé tenté par une ou deux sanguines. Celle présentée ci-dessus fait partie de ces coups de coeur, accompagnée de quelques autres et de tirages lithographiques qu'il faisait parfois sur la grandes presse installée dans son atelier.

Souvenirs heureux d'un artiste d'exception


mardi 5 août 2008

Villefranche sur Mer - Souvenirs

Villefranche sur Mer - Huile sur Toile - Signé Peqa 2008 en bas à droite


La petite cité de Villefranche sur Mer, nichée dans son creux de Méditerranée avec un regard vers Nice et un autre vers Saint Jean Cap Ferrat, est l'un des lieux que j'affectionne tout particulièrement. Aussi loin que ma mémoire remonte je n'y ai rencontré que des moments de joie et de plaisirs, sans aucune ombre venant ternir la pureté de mes souvenirs. Il y a ma première visite de la chapelle des marins décorée par J. Cocteau... ce fut une rencontre émouvante et pleine de couleurs pastels inoubliables. Il y a aussi la plage, avec les enfants et la dégustation de la petite friture locale sous les paillis de canisse. Il y eu ensuite la découverte de la vieille ville, du petit port, des magnifiques arcades en briques rouges bordant le vieux quai. Promenades le jour, promenades aussi pendant de douces soirées, bouillabaisse chez la "Mère Germaine" (à l'époque), retrouvailles inattendues au Yacht Club...

Cette peinture de Villefranche essaye de respirer tous ces souvenirs, toutes ces pensées douces et sereines, ces moments précieux le long de la mer tendre et accueillante.

Villefranche sur Mer est, dans mon âme, l'un des petits coins de paradis de cette planète.

jeudi 19 juin 2008

René Collamarini - Sculpture (2)

René Collamarini - Les Trapézistes - Sculpture rotative
Acajou de Cuba
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J'ai consacré en Mai dernier un petit message à Collamarini à propos d'une sculpture en marbre blanc (La femme lovée).

Il serait injuste de se limiter à une sculpture pour rendre compte du travail de ce grand artiste qui affectionnait aussi le bois dont il savait tirer un parti remarquable. Il y avait d'ailleurs dans son atelier des grands personnages héraldiques en bois clair, plein de sérénité. Il me semble bien que l'un d'eux représentait le chanteur Mouloudji.
Les "Trapézistes", comme la "Femme Lovée" ont été exposés par René Collamarini en 1979 à la Ferté sous Jouarre lors de l'exposition Planson. Ils occupaient la place centrale de l'exposition car, en effet, c'est de cette place qu'ils rayonnaient le mieux sur l'ensemble des oeuvres exposées. Ils apportaient le mouvement (c'est une sculpture rotative), la force, la beauté pure et discrète de la lumière retenue par les fibres de bois dur.

J'ai alors aimé intensément cette sculpture, au point de ne plus pouvoir la quitter. Je n'ai jamais regretté cette passion.

samedi 14 juin 2008

Gaston Desprez

Gaston Desprez - Forêt en automne
Huile sur toile - Grand format


Gaston Desprez était mon oncle, décédé depuis bien longtemps. Mais son souvenir reste vivace car il venait souvent à Cenans (voir le message ci-dessous sur Cenans - La Sainte Marie) pendant que nous y étions en vacances. Il avait été militaire, puis gendarme... mais ses deux grandes passions étaient la cueillette des champignons et surtout la pèche. Je dois dire que sa passion pour la pèche lui faisait parfois oublier les saisons, les dates d'ouverture et de fermeture. Il ne savait pas résister à la tentation d'aller au bord de l'eau pour tenter de prendre un brochet, ou deux. Il réussissait souvent car il connaissait merveilleusement la rivière et il la pratiquait avec amour.

Il avait aussi une passion secrète pour la peinture, surtout pour l'aquarelle. Il faisait parfois quelques huiles, simplement pour l'amour des couleurs. Mais elles sont rares. Ses aquarelles ont été dispersées à sa mort et je n'en ai pas la moindre image.

C'est donc avec beaucoup de surprise que j'ai découvert, chez mes cousins à Sochaux, cette grande toile de mon oncle peinte en hommage à la forêt qu'il aimait tant. Occasion d'un grand retour en arrière plein de souvenirs et d'affection. Sacré Gaston!

jeudi 5 juin 2008

Shelina in the snow or "the cigarette"

Shelina dans la neige ou "La cigarette"
Oil on canvas - Signed "Peqa fuit hic 2006"
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This was during the 2006 winter, close to Baume les Dames... Shelina walking in heavy snows with light shoes and a cigarette...

Painted with love...

mercredi 4 juin 2008

Manon - Le requin sur la plage

Manon (5 ans) - Le requin sur la plage
Dessin, aquarelle et collages
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Ma petite fille Manon continue de m'étonner, ce qui est sans doute normal de la part d'un grand père.

Très curieuse de tout et dotée d'une mémoire d'éponge, elle retraduit ensuite dans ses petites peintures l'amalgame des images ou des souvenirs qui la marquent.




Elle connait déjà beaucoup de plages et nous parlons souvent de la mer et des bateaux. Elle a certainement vu des requins dans ses livres. Nous lui en avons ramené un en peluche d'un voyage dans les îles.





Elle accommode tout cela, de belle manière, avec son imagination et sa douceur de petite fille.

lundi 26 mai 2008

René Collamarini - Sculpture

René Collamarini - Femme lovée - Original en marbre
(Trois tirages en bronze de cette oeuvre ont été réalisés)


René Collamarini était l'un des invités d'André Planson à la grande exposition restrospective de 1979 à la Ferté sous Jouarre et c'est ainsi que je fis sa connaissance. L'amitié entre ces deux grands artistes était ancienne et remontait à la guerre car ils avaient été mobilisés dans la même compagnie (qui stationna un temps au Chateau d'Ermenonville).


René Collamarini avait remis à l'honneur, dès sa sortie des Beaux Arts, la taille directe. C'est ainsi que je le vis dans son atelier des Fusains (Rue Tourlaque à Montmartre) - qu'il avait agrandi en reprenant l'atelier de Bonnard - tailler dans des blocs de marbre de plusieurs tonnes. Il en faisait naître des volumes et des arabesques étonnantes, élancées et légères.


La "Femme Lovée" ci-dessus est un pur produit de cet art achevé, plein de finesse et de sensualité. Cette oeuvre était exposée à la Ferté sous Jouarre mais dans un tirage bronze (3 exemplaires tirés en bronze). J'ai succombé à son charme et j'ai acquis de Collamarini son original en marbre. Je lui accorde chaque jour une pensée douce et affectueuse.

mardi 20 mai 2008

Autoportrait

Autoportrait au feuillage doré - Peqa 2005 - Huile sur papier lourd
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Beaucoup de peintres font leur autoportrait, davantage d'ailleurs comme un exercice que comme une contemplation narcissique...

L'exemple le plus connu est celui de Rembrandt qui a suivi tout au long de sa vie l'évolution de son visage, en le modelant selon l'humeur du moment et selon ses sentiments dominants. On y trouve certes son âge, mais surtout ses joies, ses peines, son exubérance, sa fatigue et ses lassitudes... et puis, progressivement, la sérénité tranquille de l'âge. Son dernier autoportrait est certainement l'un des plus émouvants jamais peint par un artiste.


Avec tout autant de sincérité et de force d'autres peintres, plus proches de nous, ont pratiqué le même exercice. Van Gogh bien sûr mais aussi Pissaro, Picasso, Chagall, Courbet, Monet, Cézanne... et tant d'autres...


J'ai donc sacrifié récemment à cette tradition avec surtout l'idée de prendre la juste mesure de la profondeur croissante de mes rides, creusées par le soleil. Il est clair qu'on est plus lucide avec son visage en le peignant qu'en le regardant dans une glace.

dimanche 4 mai 2008

Novil'Arts - Exposition annuelle

Peqa à l'exposition de Novil'Arts 2007
Caricature de Marcel Laliberté
(Le chateau sur la gauche de la caricature est censé représenter le Chateau Frontenac à Québec, dont nous parlions au moment de ce dessin. Les bateaux sont un rappel des toiles exposées sur la Route du Rhum)



Cette association présente chaque année le travail de ses adhérents (120 artistes, peintres et sculpteurs) à l'occasion d'une grande exposition organisée pendant le week end de Pentecôte dans la salle polyvalente de Novillars (petite commune proche de Besançon sur la route de Belfort).

Cette exposition est devenue, au fil des années, une tradition locale.

La qualité et la diversité des oeuvres exposées justifient parfaitement la forte affluence constatée chaque année. Il faut dire aussi que l'ambiance y est très conviviale aussi bien entre les artistes qu'avec le public. Chaque année l'association anime l'exposition avec des intervenants externes mais aussi en illustrant elle même le thème proposé. Il peut donc y avoir de la musique, un pick nick devant la salle, des artistes au travail... pour le plaisir.

En 2007 un caricaturiste connu (Marcel Laliberté) était venu prêter son concours...


J'y accroche chaque année 4 toiles. Celles de 2007 illustraient Saint Malo et la Route du Rhum. Celles de 2008 sont un retour à ma ville natale (Besançon) et plus particulièrement aux bords du Doubs à Tarragnoz.

Dates de l'exposition 2008: les 10, 11 et 12 Mai. Vernissage le 9 Mai à 19 heures.

mercredi 30 avril 2008

Portrait de Valérie

Portrait de Valérie à Leiden
Signé Peqa (en bas à droite) - Huile sur toile - 2007
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Valérie est ma fille ainée.

Elle vit en Hollande qui n'est pas seulement le pays des tulipes, mais qui est aussi un pays de lumières, de douceur, d'eau calme et maîtrisée, de beauté construite et organisée... et par dessus tout... un pays de peintres, certainement parmi les plus talentueux en Europe... depuis bien longtemps.

Je souhaitais depuis longtemps faire son portrait, au coeur de ce pays si attachant.


Evidemment un portrait est toujours un moment particulier. Ici de calme et de sérénité. Les traits et les volumes ne rendent jamais parfaitement compte de la vie et des pensées. L'essentiel est qu'un portrait ait une âme et une présence.

Il faut se faire humble lorsque l'on peint en Hollande, même lorsque l'affection guide les pinceaux...

Courmes

Courmes en Hiver - La vue sur la place du village depuis notre cuisine
Peqa - Huile sur Panneau - 1979 (?)
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Courmes en soirée - Les escaliers donnant sur la cour du "chateau"
(devant la maison d'Odette)
Huile sur panneau - Peqa 1978 (?)
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Courmes en Hiver - Vue sur le "chateau" et sur les paillières
Peqa 1973 - Huile aquarellée sur carton
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Ces quelques peintures de Courmes sont publiées ici pour Sabine, qui se reconnaîtra. On peut comprendre sa nostalgie du village dans lequel elle a passé de si belles vacances.

Donc petit retour en arrière, dans les années 70...







dimanche 20 avril 2008

Le fantôme qui pleure

Manon (5ans) - Aquarelle (16/4/2008)
Le fantôme qui pleure



Mercredi dernier, le jardin n'étant guère praticable sous la pluie, Manon reprenait donc sa boîte d'aquarelles.

Beaucoup de choses colorées et très libres.

Au milieu des feuilles encore humides l'une me parait curieuse et je demande donc à Manon de m'expliquer cette peinture:

"Mais... Papy... c'est un fantôme!

Et que fait-il ce fantôme?

Il pleure!

Il est triste?

Mais non Papy... il pleure parce que les gens ne savent pas qu'il est gentil!"

jeudi 10 avril 2008

Courmes - Printemps

Printemps à Courmes - La fenêtre ouverte sur la cour du "chateau"
Huile sur panneau -Peqa 1981
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Nous passions le plus souvent Noël en famille à Courmes.

Il y avait ensuite le silence de l'hiver, passé dans les grisailles de la région parisienne.

Nous avions coutume de revenir à Pâques... le retour à la vie, celui du soleil, celui aussi des premières fleurs sauvages dans la montagne.

Les fenêtres de notre appartement donnaient, par dessus le tilleul planté devant le parvis de l'église, sur la cour du "château" et, au delà, sur les paillères et sur les barres calcaires de la vallée du Loup.

Il y avait, à notre arrivée, un moment précieux... celui où nous ouvrions les fenêtres pour respirer la première bouffée d'air parfumé du printemps.

Je rêve encore souvent de ce moment si particulier...

lundi 7 avril 2008

Courmes - La Saint Felix

Courmes - La Saint Félix - Huile sur panneau - Peqa 1981
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La plupart des villages de France ont un saint patron. Courmes ne fait pas exception à la règle et le village s'est placé sous la sainte protection de Saint Félix. Il y a plusieurs Saint Félix mais personne à Courmes n'a pu me dire si le Saint Félix de la commune était Saint Félix pape ou Saint Félix moine...Ceci est d'ailleurs de faible intérêt.

Chaque année, en Août, la commune honore donc son saint patron.

Aubade le matin, messe, promenade offerte au saint tout autour du village, puis grand repas sur la place avec pastis et discours... non pas en l'honneur de Saint Félix... mais en l'honneur du Conseiller Général qui honore la fête de sa présence.

Il m'a été impossible de conserver le parfum du pastis! Mais j'ai gardé les couleurs de la fête au moment où Saint Félix quitte l'église et commence son petit tour du propriétaire, accompagné par l'aubade de l'accordéoniste.

J'imagine que quelques habitants de Courmes savent encore qui portait la statue en 1981, date de cette peinture...

samedi 5 avril 2008

Manon - Aquarelle dans le vent

Manon - 5 ans - Aquarelle et collage
Enfant jouant avec un cerf volant
(Mars 2008)
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Manon, ma petite fille, s'est découvert très tôt un goût prononcé pour le dessin, l'aquarelle, la pose de couleurs sur le papier. Elle laisse volontiers parler ses émotions et ses souvenirs, parfois même ses rêves magiques de petite princesse. Sa créativité n'est limitée que par le temps, la dimension de la feuille de papier dont elle dispose... un peu aussi par les couleurs car elle attribue des rôles aux couleurs. Les couleurs chaudes représentent l'affection, la douceur... Les couleurs foncées, les marrons, les bleus... représentent son univers masculin, c'est à dire son papa et son papy. Les noirs et les gris figurent ses peurs et ses craintes... le loup, les animaux sauvages et les méchantes sorcières.

Elle choisit donc toujours ses couleurs avec un soin extrême, d'autant plus qu'elle sait maintenant les mélanger. Elle a été émerveillée de voir qu'une tache de bleu posée sur du jaune se transformait magiquement en vert.

L'aquarelle est donc pour elle un monde de promenades, de vacances, de joies...

jeudi 3 avril 2008

Manon - Le bain

Le bain de Manon - Peqa - Huile - Eté 2007
(peinture terminée début 2008)
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Ma petite fille, Manon, est une grande amoureuse de l'eau.

Le bain, l'été, dehors dans le jardin, est donc un moment de grand bonheur... pour le grand père peintre aussi!

mardi 11 mars 2008

Courmes - Le village

Le village de Courmes - Vue d'ensemble - Peqa 1977 - Huile
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J'ai publié ici, pour les amoureux du Pays de Grasse, quelques peintures faites au fil du temps sur le village de Courmes.

Le reproche m'a été fait de ne pas publier une vue d'ensemble du village si typique des petits villages nichés dans la montagne à deux pas du Loup et de Grasse.

La peinture ci-dessus réparera cet oubli.

C'est en effet la première peinture faite - début d'une longue série - sur ce village. Commencée en 1973, je l'avais abandonnée dans un coin de l'atelier, sans doute occupé à d'autres choses. Les dernières taches de couleurs ont été posées en 1977...

Jean Baptiste Fourt - Le Petit Morin

Jean Baptiste FOURT - Le Petit Morin à Courcelles la Roue
Huile sur panneau
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Jean Baptiste Fourt était un merveilleux peintre, bourru et sensible, aimant et caressant la lumière, et sachant la maîtriser aussi bien dans ses natures mortes que dans ses paysages, toujours structurés à coups de serpe...

Ami de Clavel il a illustré délicieusement l'une de ses nouvelles (La Maison du Canard Bleu) avec des paysages du Morin, là où il vivait... et surtout là où il passait de grands moments à la pêche... d'ailleurs plus occupé à poser des aquarelles qu'à taquiner le goujon!

Il nous a tiré sa dernière révérence il y a plus de 10 ans, mais je veux encore lui donner un petit clin d'oeil d'amitié et d'admiration.

vendredi 11 janvier 2008

Gastronomie et nature morte

Retour du marché - Peqa 1982
Pris au dépourvu il y a quelques jours pour recevoir des amis j'ai sollicité l'aide du forum "gastronomie" du site franc comtois http://www.cancoillotte.net/ pour obtenir rapidement une recette de Croutte aux Morilles. Les réponses ont été au delà de mes espoirs et cette petite merveille a pu être réalisée dans les règles de l'art, pour le plus grand plaisir des convives (je crois!).

Le moment ne se prêtait guère à une peinture mais, pour remercier mes généreux donateurs de recettes, j'ai promis de mettre ici une peinture rappelant un bon moment de table.

Chaque repas commence évidemment par la cueillette au marché de légumes frais et généreux. En voici donc un petit ensemble sous le titre "Retour du marché". Il y a là des oignons frais, des branches de céleri, des poivrons, des carottes, de l'ail, une botte de radis jouflus et frais, une superbe salade.

Je suis certain que les fins gastronomes de http://www.cancoillotte.net/ sauront avec ces quelques ressources nous proposer des recettes de leur cru.