vendredi 12 avril 2013

Salon de Printemps 2013 de Courtry

Il s'agissait de la 21ième édition de ce Salon de printemps qui est maintenant devenu une tradition bien agréable de l'Est parisien.
Il se tenait cette année du 23 Mars au 1er Avril dans le bel "Espace Jacobsen" de Courtry, avec, je crois, un éclairage un peu amélioré. L'ambiance de ce Salon varie considérablement d'une année sur l'autre. Lors de ma précédente exposition dans ce salon - en 2010 je crois - l'ambiance colorée était triste et grise... peut être un effet d'une mauvaise lumière lors de mes visites. La "cuvée" 2013 offrait au contraire une ambiance très colorée avec beaucoup d'oeuvres flattant le regard... avec aussi quelques très belles créations... je pense ici à des panneaux de pâte de verre, très délicats, purs produits d'une fusion parfaite de plaquettes de verres colorés. Il y avait beaucoup de talents cette année tant en peinture qu'en sculpture et modelage... avec des charmantes petites bonnes femmes en céramique émaillée, portant lunettes... pétillantes de vie!
J'ai donc accroché 4 toiles dans cette exposition, toutes sur le thème des paysages de l'espace, thème qui continue à me séduire pour sa richesse inépuisable!
Voici donc la vue d'ensemble de cette présentation qui marie des couleurs froides dans l'axe vertical et des couleurs plus chaudes dans l'axe horizontal.


Oeuvres de Peqa présentées au Salon de Printemps de Courtry.
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
A gauche "Coup de soleil", au centre en haut " Nébuleuse de la Trifide", au centre en bas "Galaxie du Sombrero", à droite "la Planète de Diamants". Toutes ces oeuvres sont réalisées en peinture à l'huile sur toile de lin, avec des inclusions de cristaux (Swarowski) et quelques paillettes.

Voici donc des vues plus rapprochées de ces tableaux:

Nébuleuse de la Trifide
Huile sur toile de lin - Avec inclusion de cristaux
Signé Peqa 2012 en haut à droite - Format 73 X 60 cm
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La Planète de Diamants
(55 Cancri - e)
Huile sur toile de lin - Avec inclusion de cristaux
Signé Peqa 2012 sur le côté gauche - Format 65 X 46 cm
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Coup de soleil
Huile sur toile de lin - Avec inclusion de cristaux
Signé Peqa 2012 en bas à gauche - Format 50 X 50 cm
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
 
 
Galaxie du Sombrero
Huile sur toile de lin fin - Avec inclusion de cristaux
Signé Peqa 2012 en bas à gauche - Format 65 X 46 cm
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
 
 
 
Fidèle à ce salon Serge Lavenant y exposait des oeuvres pétillantes de mouvement et de délicatesse. J'ai un petit béguin pour "La toilette du matin", toute de fraîcheur. La voici

 
 
La toilette du Matin
Serge Lavenant
Matériaux composites
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)
 
 Il faut ici révéler un petit secret, à ne pas ébruiter bien entendu! Le miroir de cette gentille dame n'est pas une oeuvre de Serge Lavenant. L'artiste a subtilisé ce tout petit miroir sur l'une des poupées de sa petite fille. L'harmonie est parfaite! Mais j'ignore comment il a pu se faire pardonner ce modeste larcin auprès de sa petite fille. J''aurai peut être l'occasion de l'apprendre dans une prochaine exposition.
 
L'invitée d'honneur "Sculpture" de ce Salon était Madame ENAKIEFF. Une grande dame du modelage nous offrant des oeuvres d'une très grande délicatesse avec des tirages en bronze parfaits. Il est presque impossible (et inutile d'ailleurs) de tenter d'attribuer une palme aux différentes pièces exposées. Pour ma sensibilité je me laisse aller à préférer la Dame au Chandail car le corps est beau et le geste gracieux. Mais la Dame en Kimono est magnifique, la Dame en Habit de Lumière aussi.
Bref, un vrai régal de qualité. Cette dame dispose d'un site sur Internet (www.enakieff.com). Il mérite votre visite.
 






samedi 2 février 2013

Martinique en Février - La plage des Salines

Il y a quelques années nos enfants ont eu la merveilleuse idée de nous offrir un séjour en Martinique en cadeau d'anniversaire. Par chance nous sommes nés en Février ce qui est la meilleure période pour venir en Martinique et, certainement aussi, la période idéale pour quitter la région parisienne. Cette année là il faisait gris et froid à notre départ, ce gris épais et triste qui vous pénètre au tréfonds du corps et qui masque tous les horizons. Oui... nous étions heureux de partir.
Certes il y avait un peu de pagaïe à Fort de France à l'arrivée... un mélange de joie, de soleil, de laisser-faire, de sourires et de gentillesse.
La joie de quitter un Paris triste, gris, froid, morose... était bien faible en comparaison de la joie ressentie à l'arrivée, puis tout au long du séjour. Sourire et accueil partout... dans tous les musées (et ils sont nombreux et émouvants), dans toutes les plantations avec des dégustations pleines de saveurs magnifiques (le rhum agricole est une vraie merveille), dans les restaurants, dans les sites historiques. Recueillement aussi  dans les églises si vivantes chaque dimanche.
Notre base était aux "Trois Ilets" en bord de mer, à deux pas de Fort de France par la mer. Beauté du site, des fleurs, du petit port et de la mer. Souvenir aussi puisqu'une partie de la famille a vécu dans ce village quelques années après la dernière guerre...
Point de départ aussi pour de très belles promenades vers le sud de l'ile.

C'est ainsi que 48 heures après avoir quitté les brumes lourdes et neigeuses de l'Ile de France nous nous promenions sur la plage des Salines... un vrai coin de paradis, sauvé du bétonnage par les Martiniquais eux-mêmes... et il faut les en remercier.

Impossible de ne pas en brosser une toile pour essayer de respirer longtemps cet espace vaste, chaleureux et familial, bleu et merveilleux;


La Plage des Salines en Martinique
Huile sur toile - Format 81 X 65 cm
Signé Peqa  2010 en bas à droite
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)





mardi 29 janvier 2013

Saint Cyr sur Morin (2) - Marcel PRESSAC

C'est vers 1975 que j'ai découvert Saint Cyr sur Morin, grâce à Marcel Pressac qui s'y était installé.

Marcel Pressac avait vécu longtemps à la Ferté sous Jouarre où, sa peinture ne le nourissant guère, il tenait une boutique d'horlogerie... ce qui était son métier d'origine. Nous lui devons d'ailleurs la réparation habile d'une vieille pendule comtoise pour laquelle nous avions de l'affection. Mais Marcel Pressac vivait pour la peinture et mes beaux parents avaient quelques oeuvres de lui, en particulier une grande toile représentant des cavaliers au Moulin de Comporté, première implantation du Centre Equestre de la Ferté sous Jouarre (le CERF), fondé par mon beau père et animé par lui jusqu'à sa mort en 1969.
Cette peinture était très sombre, construite autour de noirs, de verts et de gris jaunâtres, avec des plages de matière tirées vivement au couteau, une lumière presque blafarde descendant de Jouarre qui domine Comporté. Au moment de sa réalisation Marcel Pressac traversait une période noire de sa vie et il était au fond d'un désespoir terrible!

Il reprend vie petit à petit à Saint Cyr au début des années 1970 et retrouve alors une peinture plus fraîche, plus vive en couleurs et parfois même avec de belles lumières et des mouvements très vifs. Je pense ici aux huiles aquarellées qu'il fit en Floride et à Miami... et qui étaient époustouflantes! Je n'en ai malheureusement pas d'images!

Sa maison rue du Bout d'Aa devient un lieu de rassemblement et je revoies encore avec émotion la petite cérémonie faite lorsqu'il reçut la médaille des Arts et Lettres. Je vins souvent le voir dans son atelier pour parler de peinture, de peintres...et l'écouter lorsqu'il évoquait Montmartre qu'il connaissait bien. Nous avons été y dîner quelques fois ensemble.


 Marcel Pressac dans son atelier à Saint Cyr sur Morin

Au fil des expositions le temps est passé. Marcel Pressac nous a quitté en 2002. L'église de Saint Cyr était décorée d'une grande Apocalypse, peinte par Marcel dans la perspective de ses obsèques.

Un peu par hasard j'ai retrouvé un portrait de lui peint par Pierre Monichon, professeur de musique et volontiers peintre à ses heures.
Voici donc ce portrait, fait en 1984. On y retrouve bien ses traits et son regard...


Portrait de Marcel Pressac
Huile sur panneau - Format 35 X 27 cm
Signé P. Monichon 84 en bas à gauche

samedi 19 janvier 2013

Saint Cyr sur Morin (1)

Le village de Saint Cyr sur Morin a une longue tradition d'accueil d'artistes et de peintres. Cette tradition trouve ses racines à Montmartre où travaillait - sans doute comme serveuse - une jeune femme née aux Armenats qui est un lieu dit de la commune de Saint Cyr sur Morin. Cette dame travaillait au "Lapin Agile", restaurant et lieu de rassemblement de tous les artistes fréquentant Montmartre à la fin du 19ième siècle. Tous les grands peintres (je veux dire ici ceux qui sont devenus célèbres) se retrouvaient là et connaissaient cette dame. C'est dans cette ambiance pétillante et légère qu'elle éleva son enfant qui, devenu jeune homme, tenta de se faire un nom dans la peinture. Il échoua en dépit de son talent et c'est plus tard qu'il devint connu, comme écrivain, sous le nom de Pierre Mac Orlan. Grâce à ses économies sa mère avait acheté une gentille propriété le long du Morin à Saint Cyr sur Morin. C'est là que Mac Orlan s'installa au moment de la guerre et qu'il fit venir ensuite, toute sa vie, la fine fleur des artistes "parisiens", ceci incluant Brassens, Juliette Greco (qui interpretait aussi ses chansons), Jacques Brel... et beaucoup d'autres...Les peintres de Montmartre, et d'ailleurs, avaient trouvé seuls le chemin de Saint Cyr sur Morin à la suite de Corot notamment qui venait se détendre dans ce coin. Mais beaucoup d'autres y vinrent...la plupart des noms de l'impressionnisme (puis des fauves) sont cités mais sans beaucoup de traces concrètes, sauf évidemment celles de l'âne ayant réalisé avec sa queue les peintures du peintre BORONALI... dont le "Soleil couchant sur l'Adriatique" (1910). Les amoureux d'histoire retrouveront sur Internet avec plaisir cette histoire savoureuse... et certainement beaucoup d'autres.
Cet âne a donc fini ses jours le long du petit Morin, entouré d'affection, entouré aussi des muses et modèles peu vétues des artistes parisiens en goguette. Il finit sa vie tristement en se noyant dans le petit Morin!
Il reste de tout cela une ambiance particulière à Saint Cyr faite de la lumière particulière de la vallée, du parcours sinueux et malicieux du Petit Morin, de la gentillesse de l'accueil (même après la disparition de l'auberge des artistes tenue par les frères Guibert, auberge transformée en musée). La commune est jumelée avec celle de "la République de Montmartre", jumelage qui reste très actif... et la commune a établi une tradition solide d'expositions de peintures avec deux points forts dans l'année: une exposition réservée aux artistes Saint Cyriens et une seconde exposition annuelle "les Saint Cyriens invitent".
C'est donc dans le cadre de cette seconde manifestation que j'exposais quelques toiles en 2010.

Voici mon panneau d'ensemble:

Oeuvres de Peqa exposées en Mai 2010 à Saint Cyr sur Morin

Il est intéressant de regarder tout cela de plus près:


La belle Nébuleuse
Huile sur toile avec cristaux - Format 61 X 50 cm
Signé Peqa 2010en bas à droite


Sérénité à Saint Honorat
Huile sur toile - Format 46 X 38 cm
Signé Peqa 09 en bas à droite


Les jeunes étoiles bleues
Huile sur toile avec cristaux - Format 73 X 60 cm
Signé Peqa 200 en bas à droite


Bords de Marne aux Petits Prés
Huile sur toile - Format 65 X 54 cm
Signé Peqa 09 en bas à droite


Début d'automne
Huile sur Toile - Format 61 X 50 cm
Signé Peqa 09 en bas à gauche
(Peinture réalisée d'après une photographie de Carter Jones)