mercredi 26 décembre 2007

La Station Spatiale Internationale 3



Les lumières les plus puissantes se situent sur la partie droite supérieure de la toile. C'est l'aspect inquiétant de l'espace, ces tourbillons puissants de matières, d'ondes, de particules... Là encore je donne ce détail supplémentaire de cette toile pour l'ami Guy Stoeffler...

La Station Spatiale Internationale 2



Cet autre détail de cette toile sur la station spatiale internationale (partie gauche supérieure de la toile) traduit mon désir de peintre de rendre compte de ces lumières étranges et colossales que l'on commence à découvrir, loin, loin dans l'espace.

Ces lumières sont belles, puissantes, agitées, mystérieuses, profondes...

Elles sont traitées ici avec des peintures classiques, mariées avec des cristaux et des pierres...

Ce détail de cette toile est aussi un clin d'oeil vers le peintre Guy Stoeffler qui affectionne ces mouvements de couleurs!




La Station Spatiale Internationale 1




La conquête de l'espace est l'une des grandes aventures proposée à l'homme et un gigantesque défi pour les siècles à venir.


Cette aventure est maintenant vraiment engagée avec la construction de la station spatiale internationale qui apporte un premier petit pas vers l'espace même si elle reste dans le voisinage immédiat de notre belle planète bleue...

Un peintre ne peut rester indifférent à cette gigantesque aventure qui va nous faire découvrir d'immense espaces, de nouvelles lumières, des objets inconnus et sans doute aussi des êtres inconnus... quelque part.


J'ai fait une peinture sur la station spatiale internationale, dans un grand format rendant modestement compte de l'espace. Il s'agit d'une toile 40F (100 X 81 cm). Cette peinture remonte à 2004 et rend compte de la station de son état d'avancement de 2002. Curieux objet regardant l'espace et le bleu de nos nuages...

La présence de l'homme y est attesté - par le peintre - au moyen de panneaux indicateurs, dont un panneau de stationnement interdit... car l'homme emportera certainement avec lui, dans l'espace, des marques de son quotidien terrestre...

L'image publiée ici est un détail de cette toile (partie gauche de la toile).

L'ensemble a été réalisé à l'huile, mais divers matériaux ont été ajoutés. Pour la station elle même, les panneaux ont été traités en feuilles d'aluminium. L'un des panneaux est un indicateurs de température (à vocation oenologique).

Ma longue pratique du monde minier, et mon amour des pierres en tout genre, m'ont fait inclure divers échantillons minéralogiques, en particulier des petites "goethites" (oxyde de fer hydraté) qui est cette pierre tant recherchée sur la planète Mars car apportant la preuve de la présence de l'eau... J'en trouve quelques beaux échantillons dans les graviers de ma cour...

Ces pierres (il y a aussi des quartzites et des feuillets de vermiculite) sont disséminées sur la toile et représentent tous ces astéroïdes inconnus et dangereux... Car le monde de l'espace est à l'évidence un monde hostile, difficile, troublant... mais infiniment lumineux.

Cette lumière diffuse et changeante, est apportée sur la toile par des cristaux taillés blancs ou colorés, des paillettes... et d'autres artifices de peintre...

dimanche 9 décembre 2007

Iran - Isfahan

Les deux aiguières persannes - Peqa 1980

Il y a 41 ans je me promenais dans Isfahan.

Cette ville est merveilleuse et réserve beaucoup de surprises. La première fut d'y découvrir des églises, au total 3, bien dissimulées car elles ressemblent à des mosquées. Je me souviens que l'une d'entre elles était entièrement peinte à l'intérieur de peintures hollandaises...

Et puis il y a la grande mosquée du Roi, celle de la Reine (Lotfollah) qui est un petit bijou, la grande école coranique avec de somptueux jardins plantés de rosiers, et enfin beaucoup de palais. Je me souviens surtout du "palais aux quarante colonnes" (20 colonnes se reflétant dans un vaste bassin) et le petit palais des "huit paradis".

Evidemment le bazaar s'ouvre aux touristes, frais et accueillant. Après les emplettes habituelles de kalamkars (tissus décorés au tampon), nous avons eu un petit béguin pour deux aiguières étamées, sans doute assez anciennes mais ayant conservé leur impertinence de forme. Elles ont accepté de se joindre à notre sort et sont aujourd'hui encore en bonne place à la maison.

J'en ai fait une peinture en les mariant avec une grande carafe russe, en verre bleu, achetée au bazaar de Téhéran.


lundi 27 août 2007

Cancale, Saint Malo, la Bretagne

Il existe un point commun entre la Bretagne et la Franche Comté: dès la première visite on y rentre en affection... et on y reste!
Ma porte d'entrée en Bretagne fut Cancale, en novembre! Ce n'est pas vraiment la saison touristique et pourtant... tout y est! Les laveuses d'huitres, sur la place, font leur dur métier. Les restaurants sont ouverts et accueillants, les parcs à huîtres sont animés, entre chaque marée. Le ciel est...breton ce qui est certainement un qualificatif suffisant pour décrire sa couleur de base (un gris bleuté, parfois bien lourd) et sa versatilité car une petite pluie n'interdit pas un coin de ciel bleu.
C'est ainsi que j'ai donc découvert le "Rocher de Cancale", sombre et mystérieux, qui barre un peu la vue vers le Mont Saint Michel. A marée basse il parait à portée de main. Au loin, la côte normande se devine tout en se dissimulant derrière les brumes de bruines.


"Le rocher de Cancale" - Huile sur toile - 50 X 100 cm - Signé Peqa 07 en bas à droite

Mais le soleil n'est jamais très loin en Bretagne, même en novembre. En explorant un peu la côte, vers Saint Malo, on découvre une plage superbe de douceur et de courbe, la plage des Chevrets. Je l'ai parcouru à marée basse avec ma petite fille émerveillée par les coquillages et le sable, heureuse de pouvoir patauger dans les eaux qui ruissellent le long de la plage et qui hébergent encore quelques petites crevettes...



"La plage des Chevrets" - Huile sur toile - 50 X 100 cm - Signé Peqa 06 en bas à droite

Impossible lorsqu'on est amoureux de bateaux et de mer de ne pas aller voir les préparatifs du départ de la Route du Rhum. Le départ 2006 était extraordinaire de couleurs et d'animations. Un peintre laisse aller ses émotions et ses yeux...

"Route du Rhum 2006 - L'attente du départ" - Huile sur toile 100 X 100 cm
Signé Peqa 06 sur la coque du bateau rouge

Le bassin du commerce hébergeait une forêt de mâts, impatients, habillés pour la course et l'aventure



"Les mâts" - Huile sur toile - 61 X 46 cm - Signé Peqa 07 en bas à droite

D'autres bateaux, soucieux de coquetterie, se parent de couleurs se mariant à merveille avec les gris bretons

"Le bateau rose" - Huile sur toile - 61 X 46 cm - Signé Peqa 07 en bas à droite

lundi 20 août 2007

La Hollande - La ville de Leyde (Leiden)

Leyde est la ville de naissance de Rembrandt, ce qui est une raison suffisante pour y rendre une visite. Mais c'est aussi la ville dans laquelle réside ma fille aînée, ce qui est une raison encore meilleure pour y séjourner, la visiter, l'apprécier... car c'est une ville pleine d'histoire et de charmes. Pour tous ceux qui aiment la liberté... au sens le plus noble... il faut rappeler que c'est de Leiden que partit l'idée du Mayflower... ces pélerins fous et courageux qui prirent la mer sur un bateau de fortune pour aller vivre en Nouvelle Angleterre (devenue les Etats Unis), terre d'asile et de libertés sur laquelle ils pouvaient enfin vivre librement leur foi et leur religion. Ma fille habite à deux pas du lieu où ils se rassemblèrent et décidèrent de leur voyage. Très grande page d'histoire. C'était en 1620!

Mais Leiden est aussi une ville de canaux, soigneusement tracés et entretenus. Voici celui qui passe près du centre de la ville... Evidemment un moulin n'est jamais très loin en Hollande. Ceux de Leiden - qui fonctionnent pour la plupart - sont plus vrais que nature et feraient pâlir les plus belles cartes postales de Hollande.



Pays d'eau, de culture, de peinture, de liberté et de sagesse


Canal à Leiden - Huile sur toile - Signé Peqa 06 (à droite sur la vitrine)

jeudi 16 août 2007

Besançon et la Franche Comté

Besançon est ma ville natale. La ville est enserrée par le Doubs, dans une boucle harmonieuse, en forme de lyre, fermée vers l'Est par une épine rocheuse surmontée d'une citadelle puissante, construite par Vauban.

Laissez-moi vous emmener au bord du Doubs, au pied de cette citadelle, à deux pas de mon lieu de naissance...




Le Doubs à Tarragnoz - Huile sur carton toilé 46 x38 cm - Signé Peqa 07 en bas à gauche


En remontant le chemin de halage on découvre une vue plus large de la Citadelle qui se reflète dans le Doubs avant le barrage de Tarragnoz.

La citadelle à Tarragnoz - Huile sur carton toilé 41 x 27 - Signé Peqa 07 en bas à gauche



Poursuivons cette promenade au bord du Doubs pour atteindre Chamars, vaste espace planté de platanes en bordure du Doubs. J'y passais souvent pour aller ou revenir du lycée. Beaucoup de souvenirs donc pour un site qui conserve tout son charme...

Les platanes de Chamars - Huile sur carton toilé 41 x 27 - Signé Peqa 07 en bas à droite


Et puis, passons ensemble le pont Canot pour avoir une meilleure vue de cette redoute de Vauban qui garde le Doubs. Je suis souvent à cet endroit où habite ma mère


Matinée d'été à Canot - Huile sur toile 61 x 50 - Signé Peqa 06 en bas à gauche

En descendant le Doubs, vers Velotte, on rencontre une île, de verdure et de peupliers. Ma mère l'appelle l' "Ile aux Moineaux" mais je ne suis pas certain que ce nom soit exact. C'est une promenade que je fais souvent en prenant la route au pied de Chaudanne. Chemin calme et ombragé, en bordure de la rivière. Là aussi j'ai quelques souvenirs. D'abord celui d'une "nouvelle" de Louis Pergaud (Le curé de Velotte), délicieuse... Louis Pergaud, qui avait habité quelque temps rue Charles Nodier, connaissait bien ce coin et venait certainement y flâner. Sa nouvelle est donc pleine de tonalités justes...
Gamins, nous prenions le passeur qui offrait un service, avec une grande barque verte pour aller du faubourg de Tarragnoz sur le chemin de Velotte. La passerelle n'existait pas encore...




L'île aux moineaux - Aquarelle 32 x 41 - Signé Peqa 04


Quittons maintenant Besançon pour la vallée de la Loue. Toute cette vallée est belle et mérite mille peintures. J'ai cependant un faible pour le site de Cléron. Pour le chateau bien sûr, mais aussi pour la vallée vers l'amont du chateau.

Ce chateau est idyllique... mais je l'ai rencontré un jour de grande tristesse, sous la pluie avec les collines masquées de coulées de brouillard. Il conserve pourtant tout son charme, même si la Loue paraît encore plus froide que de coutume.




Bonjour Tristesse - Cléron sous la pluie - Huile sur toile - Signé Peqa 05 en bas à droite

La vue vers l'amont, au printemps, nous fait retrouver le soleil et la lumière. Courbet a fait une peinture de ce site, centrée sur la falaise de gauche évidée par la rivière (qui n'est pas toujours tranquille). Le jeune printemps offre autant de nuances de couleurs que l'automne. Pendant quelques jours les peupliers deviennent roux avant de prendre des couleurs de vert pistache. La nature est encore toute en fraîcheur et les falaises de la Loue ont encore leur pleine blancheur de l'hiver.


La Loue à Cléron (Clin d'oeil à Gustave Courbet)

Huile sur toile - 65 x 54 - Signé Peqa 04 en bas à droite

La Franche Comté c'est aussi la neige en hiver. Elle est familière et chacun l'attend sans déplaisir, au contraire.

Sur le premier plateau, juste au dessus de Baume les Dames, il est un coin que j'aime, tout particulièrement sous la neige.

Neige à Villers Saint Martin - Signé Peqa 04 en bas à gauche

Huile sur toile - 55 X 38 cm


La neige est aussi dans le parc. Il s'agit ici de cette neige lourde, épaisse, presque chaude, de fin mars, la neige banale au coin de la maison, la dernière avant le printemps

La dernière neige - Signé Peqa 06 en bas à droite

Huile sur toile - 73 X 60 cm















mercredi 15 août 2007

Le village de Cenans - La Sainte Marie




Chaque 15 Août j'ai une pensée pour ma grand'mère dont c'était la fête.


Elle avait pris sa retraite dans le village de Cenans, village calme et modeste, posé sur un coteau à portée d'arbalète de l'Ognon, rivière fraîche et rapide descendant des Vosges à travers la Haute Saône.


Ce village, proche de Loulans les Forges, fût notre lieu de vacances durant les années 50... en fait jusqu'au décès de ma grand'mère en 1958.
Il m'en reste beaucoup de souvenirs. Bien sûr les confitures et les tartes aux quetsches de ma grand'mère. Mais les plus intenses sont les baignades et parties de pèche dans la rivière. Nous allions barboter aux "Graviers" en bas du village. L'eau à cet endroit était trop rapide pour être propice à la pèche - sauf à la mouche - et, s'agissant de pèche nous allions plutot vers le pont et en aval... jusqu'au creux des "Essoutes". Il y a près du pont de Cenans une sorte de petite plage, charmante lorsqu'elle n'est pas défoncée par les animaux venant boire et prendre le frais dans l'eau. C'était là l'endroit idéal pour la pèche aux goujons en septembre. Après ces parties de pèche, ou le matin de bonne heure, nous parcourions la prairie pour ramasser des champignons...

J'ai fait quelques peintures de ces lieux de vacances. En voici deux



Cenans - La petite plage - Huile sur toile 61 x46 cm -
Signé Peqa 06 en bas à droite



Le rocher du premier plan est celui où mon frère aîné accrochait sa barque, partie un beau matin sans laisser d'adresse!




L'Ognon à Cenans - Huile sur toile 61 x 46 cm



Signé Peqa 05 en bas à droite



Cette seconde toile représente l'Ognon à l'aval du pont de Cenans, vers le creux des Essoutes où nous tentions, avec de rares succès, de prendre brochets et perches.



Je retourne parfois dans ce village plein de souvenirs. Lors de ma dernière visite j'ai rencontré le sculpteur Pascal Coupot que j'admire et dont j'aime le travail. Il est notamment l'auteur du "Jouffroy d'Abbans" qui orne le quai Veil Picard à Besançon... et de la grande truite fontaine à l'entrée de la ville d'Ornans.





Jouffroy d'Abbans - Oeuvre de Pascal Coupot



(Image de Peqa, publiée avec l'aimable autorisation du sculpteur)





J'ai aussi le souvenir des sculptures exposées à Baume les Dames en Août 2004, en particulier d'un petit nu portant lunettes dans une pose pleine de verve et de vigueur, les deux mains posées sur les hanches... superbe!




Jeune femme aux lunettes - Oeuvre du sculpteur Pascal Coupot



(Photo de Peqa publiée avec l'aimable autorisation du sculpteur)





Mais la grande paysanne était superbe aussi...



Marie, la porteuse d'eau - Oeuvre de Pascal Coupot



(Photo Peqa publiée avec l'aimable autorisation du sculpteur)



Pascal Coupot sait aussi être facétieux. J'ai du me rendre fin Août 2007 à l'hopital Minjoz de Besançon. A l'entrée de cet hopital j'ai découvert une sculpture de Pascal Coupot sour le titre: "Fumer mène au bout du rouleau". Beaucoup d'humour pour traiter ce thème pénible. Voici deux images de cette sculpture pleine de vie: l'une de face, l'autre en contre jour (qui rend bien compte du mouvement)


"Fumer mène au bout du rouleau"

Sculpture de Pascal Coupot - Hopital Minjoz - Besançon
Photo de Peqa publiée avec l'aimable autorisation du sculpteur

Pascal Coupot m'a confirmé être le petit fils du boulanger qui venait chaque semaine au village livrer ses grosses miches de pain de campagne. Nous l'attendions avec plaisir car il avait coutume de donner aux enfants des belles tranches de pain frais.


[Pascal Coupot vient de quitter Cenans pour s'installer à Cirey les Bellevaux.

Nouveau téléphone: 03 84 91 25 67 ]



Mais... je vous ai parlé de champignons. Les voici



Les champignons - Huile sur panneau - Signé Peqa 81 en haut à droite

lundi 13 août 2007

Courmes et le pays de Grasse





Pendant plus de 20 ans, à partir de 1973, j'ai fait de très nombreux séjours dans un petit village du pays de Grasse, le village de Courmes (en face de Gourdon, de l'autre côté de la vallée du Loup). La soeur de mon épouse - Odette - y avait une maison qui était le lieu de rassemblement familial pour toutes les vacances, en toutes saisons. Il en reste évidemment beaucoup de peintures. Je vous en présente quelques unes, avec le texte qui les accompagne le cas échéant.

Maisons à Courmes - Huile sur panneau

60 x 73 cm - Signé Peqa 81

Voici donc un premier aperçu du sud du village. J'en ai fait un dessin, puis une autre peinture dans une vue un peu plus large, avec davantage de soleil.



Les paillères de Courmes - Dessin Peqa

Les paillères - Huile sur toile marouflée
40.5 x 32 cm - Signé Peqa en bas à gauche


Voici donc ce que j'écrivais à l'époque:

"Les paillères ferment le village vers le sud. Une sorte de rempart avec ce charme particulier des vieilles pierres usées par le soleil et des murs lézardés, cicatrices apparentes de l'âge.


C'est un espace mystérieux, une caverne fraîche, pleine d'outils usés, rouillés, ébrèchés... de planches et de poutres en vieux chêne vert du pays, elles aussi torturées et durcies par le temps, conservées là pour on ne sait quel emploi à venir. Tonneaux hors d'usage, baillants de partout, fatigués d'avoir reçu, il y a bien longtemps, le petit vin du pays, âcre et lourd en tanins, d'un rouge sombre, qui se mariait à merveille avec les cailles roties, prises lorsqu'elles maraudaient dans les oliviers et les vignes.

Mais la joie et le soleil sont aussi dans le champ venant mourir dans les ronciers. Champ de fleurs, d'herbes parfumées, épaisses, dissimulant de gras escargots au printemps, les couleuvres discrètes en été, les lucioles le soir...


Le soleil ne se lasse pas de caresser avec tendresse ce coin de Provence oublié.

Peqa - Courmes - Juin 1979"




vendredi 10 août 2007

Escapade vers San Remo

Huile sur panneau - Format 71 x 47 cm - Signé Peqa 03 à gauche (dans les lauriers roses)

A une heure de Nice, San Remo offre à la fois le soleil, d'autres palmiers... et l'hospitalité italienne chaleureuse et gastronomique... La "Promenade du port" est charmante...
Voici mon petit commentaire, rédigé en réalisant cette peinture:
"Le soleil, par dessus la mer et les bateaux, vient inonder la promenade du port en frappant au passage les palmiers nonchalants et fiers.
C'est un petit coin de paradis, se protégeant de la ville bruyante par une épaisse haie de lauriers, surveillé par un vieux fort dont l'esplanade guerrière n'accueille plus que les étals d'un marché coloré... La promenade et les quais rassemblent pécheurs, touristes bigarrés, marins, couples amoureux... et mélangent dans un joyeux tintamarre couleurs, bruits, agitation et désordre bon enfant!
Les restaurants, patients, commencent, vers le début de l'après midi, à préparer les pâtes, les tartinettes d'olives noires, les délices de poissons... et à mettre au frais le petit vin blanc des collines...
Peqa - San Remo - Juin, vers midi"

samedi 4 août 2007

Port de Nice - Bassin Lympia

Huile sur papier lourd, marouflé sur panneau - 66 x 49 cm - Signé Peqa 02 dans la haie
Cette peinture est celle d'un lieu cher à mon coeur, le port de Nice, par une soirée lumineuse de Juin, en 2002.J'y ai ajouté un petit texte, d'ambiance:"Le bassin Lympia s'offre le soir aux caresses du soleil.Les navires s'y reposent, nichés pour la nuit au creux des vaguelettes du port. Leurs grands mats pointent vers l'azur tandis que leurs antennes vont chercher, loin dans l'espace, des voix venues d'ailleurs.Quelques nuages égarés moutonnent sur les collines de Nice pour un dernier regard sur la ville et sur la mer.Notre dame du port veille et dispense Sa grande paix du soir.
Peqa - Juin 2002